•  

    Debout à 4 h du matin, deux heures et demie de train, une demi-heure de métro,

    La réunion à l'autre bout de Paris, retour le soir vers 22 heures.

    Beaucoup d'énergie, de temps, de fatigue pour un résultat pas toujours probant.

    Le grand groupe qui fait cette publicité (voir lien) avance une bonne argumentation :

    http://www.francetelecom.com/fr/evenement/fr/visioconference.html

    Pour un développement durable il y a certaines habitudes à changer...

    Jack


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  •  

    Ce qui est magique avec le printemps c'est le monde redécouvert,
    Comme s'il n'avait jamais existé,
    Pas de naissance, pas d'histoire, pas d'écriture,
    Un livre de centaines de pages blanches,
    Qu'il faut écrire patiemment avec une plume d'oie,
    Pour créer une littérature inconnue livrée à des lecteurs novices,
    Qui apprennent le ba-ba d'un alphabet de l'instant,
    Le printemps c'est le nouveau monde !
    Jack

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  • Nous avons toutes et tous des devoirs citoyens à remplir, parmi eux le fait de siéger comme juré lors d'une session d'Assises.

    Une session dure environ un mois et demi, période pendant laquelle vous êtes tenu de participer à chaque audience. Si le tirage au sort vous désigne et que vous ne soyez pas récusé alors vous siégez comme juré.

    Après cette expérience il est fort probable que vous ne serez plus la même personne. Vous aurez certainement une autre vision de la société, de la façon dont elle s'organise. Votre conscience citoyenne va se renforcer.

    Vous allez vous surprendre à entrer en militance !

    Jack

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  • Cette conférence de Michel Serres, enregistrée à l'École Polytechnique le 1er décembre 2005, fait partie du cycle Culture Web, coordonné par Serge Abiteboul, dans le cadre des Thématiques INRIA. Elle a été organisée par Serge Abiteboul et Gilles Dowek.
     
    Adresse pour écouter la conférence : http://interstices.info/display.jsp?id=c_15918
     
    Je vous invite à écouter cette conférence de Michel Serres.
     
    Il commence par parler du mot adresse : la différence entre celle de notre domicile qui est un espace géographique bien défini et notre adresse de courriel (ou adéle comme disent les Canadiens de langue française) qui est un espace topologique.
     
    "Nous n'habitons plus dans un espace métrique, il s'agit d'un nouveau monde."
     
    Il dit que nous avons à notre disposition "la mémoire du monde" ...
     
    "La mémoire est portée par le papier, le papyrus, le livre, la mémoire de l'ordinateur, elle n'est plus dans le sujet mais dans l'objet."
    "Les nouvelles technologies externalisent les facultés cognitives."
     
     
    L'ordinateur a changé notre rapport au monde :
     
    "Il se créé une nouvelle culture ... la science d'aujourd'hui, l'océanographie, l'astrophysique, tout ce qui est bio-technologie, rien n'est possible sans l'ordinateur ... l'ordinateur a changé la nature de la science donc d'une certaine manière notre rapport au monde."
     
    Je n'en dis pas plus car il serait bien prétentieux de résumer la pensée de Michel Serres !
     
    Prenez une heure pour l'écouter ...
     
    Jack

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  • L'évaluation est un sujet difficile en pédagogie ! Qui ne se rompt pas le cou dans ce domaine ?

    On écrit à l'encre rouge, on barre, on raye, on griffonne, on rature, on peste !

    L'élève, le stagiaire, l'apprenant, l'étudiant reçoivent leur copie bariolée de rouge !

    La sanction tombe, j'ai 9 !

    Ont-ils appris ? Que reste t'il de leur travail et des efforts menés pour le rédiger ?

    Le texte qui suit me fait beaucoup cogiter ...

    Jack

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    Dans "Liberté pour apprendre" – Carl Rogers – Page 39 et 40 - Dunod

    l) L'évaluation reflète aussi fidèlement que possible l'opinion sincère de l'examinateur. Elle n'indique pas la valeur absolue du travail de l'étudiant.

    2) L'évaluation porte sur le travail, non sur la personne de l'étudiant. Une évaluation négative d'un travail ne signifie pas que l'étudiant est mauvais, paresseux, incompétent, stupide. Elle ne signifie pas que l'examinateur aime ou n'aime pas l'étudiant.

    3) La liberté de l'étudiant ne va pas jusqu'à empêcher l'examinateur de faire une évaluation. L'étudiant reste libre devant l'évaluation dans la mesure où il parvient à s'accepter lui-même comme personne. Il peut attacher de l'importance à l'évaluation. Il peut lui dénier toute valeur ou l'accepter et s'élever au-dessus.

    4) L'étudiant n'a pas besoin de l'évaluation pour être motivé. C'est-à-dire qu'il ne travaille pas pour obtenir une mention ou un grade. Il travaille en vue du meilleur accomplissement de lui-même.

    5) Le professeur ne se sent pas la mission d'évaluer les gens. Sa principale fonction consiste à créer une atmosphère dans laquelle étudiants et professeurs soient libres de faire des découvertes sur eux-mêmes et sur le comportement humain. D'autre part, il respecte la maturité de l'étudiant et sa capacité de rester libre devant l'évaluation et de ne pas être indûment influencé par elle, en sorte que le professeur n'est pas contraint de retenir son évaluation. Il n'a pas besoin d'utiliser toutes sortes de ménagements à ce propos.

    Méthodes d'évaluation. Les détails de chaque système d'évaluation seront expliqués dans chacune des sections par les assistants. Le principe général accepté par tous les examinateurs prévoit que l'évaluation tiendra compte de la qualité et de la quantité de ce qui aura été produit pendant l'année en vue d'atteindre les objectifs définis par l'étudiant lui-même. Pour mettre ce principe en pratique, il sera constitué un dossier destiné à recueillir les travaux de l'année de chaque étudiant. Lorsqu'un assistant sera en mesure d'effectuer l'évaluation finale de l'année, il s'assiéra avec, devant lui, le dossier de l'étudiant. Il aura devant les yeux la déclaration de l'étudiant sur ses objectifs de l'année, les résultats des réponses "opérantes" fournies par l'étudiant (examens écrits, rapports, expérimentations, etc.) ainsi que l'évaluation finale faite par l'étudiant lui-même sur son travail. Les divers examinateurs ont choisi parmi l'une des trois méthodes suivantes : 1) la simple addition des points ; 2) l'évaluation globale ; 3) une combinaison de 1 et 2. L'addition des points implique que le professeur ait au préalable indiqué la répartition des points pour chacune des réponses. Par exemple, il peut avoir dit qu'il y a un point pour toute réponse correcte à un examen au cours de l'année, un maximum de 50 points pour chaque expérimentation, un maximum de 50 points par recension d'article de revue, un maximum de 100 points pour les auto-évaluations, 2 points pour chaque présence au cours.

    L'avantage de ce système est que : a) il indique plus clairement à l'étudiant le système de notation utilisé par l'examinateur ; b) il facilite la comparaison au sein du groupe et entre les groupes, puisque les points peuvent être additionnés et placés sur une courbe ; c) les évaluations se poursuivent tout au long de l'année, ce qui permet à l'étudiant de savoir à tout moment où il en est (une espèce de "feedback"). Par exemple, l'examinateur peut donner 20 points pour une expérimentation faible et 30 ou 40 pour une expérimentation de meilleure qualité. Une des difficultés du système des points, c'est la répartition convenable des points entre la qualité du travail et la quantité.

    Certains professeurs ont préféré l'évaluation globale. Ils estiment avantageux d'étudier le dossier de l'étudiant, d'examiner les objectifs qu'il s'est fixés, de lire les rapports des travaux qu'il a exécutés en connexion avec ces objectifs, de lire son auto-évaluation et d'aboutir ainsi à une image globale de son travail.

    Quel que soit le système choisi - points ou évaluation globale - tous les examinateurs, qui utilisaient de toute manière le dossier des travaux, ont pris pour hypothèse que l'évaluation ainsi faite est plus valable pour prédire la créativité et la production future de l'étudiant que ne le sont les résultats des examens de type objectif portant sur les connaissances et où le facteur mémoire joue un rôle considérable. L'examinateur a devant lui le résultat, le produit des efforts créatifs de l'étudiant.

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