• "Encyclopédie de l'évaluation en formation et en éducation"
    de André de Peretti, Jean Boniface, Jean-André Legrand.

    Cet ouvrage pose clairement la problématique de l'évaluation, un petit morceau choisi vous donnera peut-être envie de le lire !

    "Le philosophe Martin Buber a développé une riche analyse de la relation entre deux personnes : celle-ci peut prendre une structure "Je-cela", ou une structure d'inter-subjectivité "Je-Tu". Au plan de l'évaluation, la structure "Je-cela" réfère aux normes objectivantes, cependant que la structure "Je-Tu" entraîne une "confirmation" réciproque de deux subjectivités. S'il est en congruence avec sa propre personnalité plurielle et en accueil de celle de ses élèves, ceux-ci se trouveront encouragés à devenir progressivement eux-mêmes au coeur de leur propre complexité : et lui-même en bénéficiera en un sentiment d'unification réussie.Une évaluation qui met en valeur les élèves correspond à une disposition profonde, proche d'une des invitations faite par Kant et qu'on pourrait formuler ainsi : "Agis, comme évaluateur, de telle manière que tu rendes probable pour chaque élève le développement du maximum de possibles : en culture, en réalisations, en représentations régulées, en responsabilités, en motivation comme en entraide et en excellence."

    Conçue de la sorte, l'évaluation, loin de rendre perplexe un enseignant, peut lui permettre d'accorder, en une unité dynamique, sa subjectivité et son souci d'objectivité. Et son autorité sur la classe peut devenir conforme à l'étymologie du mot (augeo, augmenter) : une capacité d'accroître la valeur de chaque élève et de toute la classe, en confiance. Il pourrait de la sorte mieux participer à l'ajustement des évaluations indispensables à la gestion efficiente des systèmes scolaires et universitaires, rendue précaire en raison des turbulences du monde de l'emploi et des situations sociales."

    Bien à Vous,
    Jack

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  • Cette conférence de Michel Serres, enregistrée à l'École Polytechnique le 1er décembre 2005, fait partie du cycle Culture Web, coordonné par Serge Abiteboul, dans le cadre des Thématiques INRIA. Elle a été organisée par Serge Abiteboul et Gilles Dowek.
     
    Adresse pour écouter la conférence : http://interstices.info/display.jsp?id=c_15918
     
    Je vous invite à écouter cette conférence de Michel Serres.
     
    Il commence par parler du mot adresse : la différence entre celle de notre domicile qui est un espace géographique bien défini et notre adresse de courriel (ou adéle comme disent les Canadiens de langue française) qui est un espace topologique.
     
    "Nous n'habitons plus dans un espace métrique, il s'agit d'un nouveau monde."
     
    Il dit que nous avons à notre disposition "la mémoire du monde" ...
     
    "La mémoire est portée par le papier, le papyrus, le livre, la mémoire de l'ordinateur, elle n'est plus dans le sujet mais dans l'objet."
    "Les nouvelles technologies externalisent les facultés cognitives."
     
     
    L'ordinateur a changé notre rapport au monde :
     
    "Il se créé une nouvelle culture ... la science d'aujourd'hui, l'océanographie, l'astrophysique, tout ce qui est bio-technologie, rien n'est possible sans l'ordinateur ... l'ordinateur a changé la nature de la science donc d'une certaine manière notre rapport au monde."
     
    Je n'en dis pas plus car il serait bien prétentieux de résumer la pensée de Michel Serres !
     
    Prenez une heure pour l'écouter ...
     
    Jack

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