• Je vous conseille la lecture de l'ouvrage de Lawrence Lessig à l'heure où Internet est partout, où l'on parle de communautés d'apprentissages et de pratiques, de logiciels libres, ...

    "Une route demeure bien commun parce que les risques d'exclusion seraient trop grands si elle était privée. Si cette route devait devenir une voie commerciale importante, si de chaque côté s'implantaient d'autres entreprises et d'autres services, cette route libre et commune serait une importante source de richesse. La privatiser reviendrait à prendre le risque de voir son propriétaire la réserver à un seul usage. Le public tire un important bénéfice de cette route, et la valeur de la route est liée au fait qu'elle est ouverte à tous. Le danger est que cette valeur ajoutée puisse donner à un acteur privé l'idée d'en tirer parti. Cette route est donc un bien « d'intérêt public », au sens où sa valeur résulte du fait que la public en a besoin."

    "Quand une ressource tire sa valeur du fait qu'elle est ouverte, quand cette valeur s'accroît d'autant plus qu'elle est plus utilisée - "plus on est de fous, plus on rit", comme on dit -, alors il est normal d'attribuer une bonne part de la valeur de cette ressource au fait qu'elle est ouverte."

    Texte tiré de « L'avenir des idées - le sort des biens communs à l'heure des réseaux numériques » - Lawrence Lessig - Page 110 - Pul

    De quoi fixer les idées dans ce labyrinthe de création.
    Jack


     

     




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  • L'évaluation est un sujet difficile en pédagogie ! Qui ne se rompt pas le cou dans ce domaine ?

    On écrit à l'encre rouge, on barre, on raye, on griffonne, on rature, on peste !

    L'élève, le stagiaire, l'apprenant, l'étudiant reçoivent leur copie bariolée de rouge !

    La sanction tombe, j'ai 9 !

    Ont-ils appris ? Que reste t'il de leur travail et des efforts menés pour le rédiger ?

    Le texte qui suit me fait beaucoup cogiter ...

    Jack

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    Dans "Liberté pour apprendre" – Carl Rogers – Page 39 et 40 - Dunod

    l) L'évaluation reflète aussi fidèlement que possible l'opinion sincère de l'examinateur. Elle n'indique pas la valeur absolue du travail de l'étudiant.

    2) L'évaluation porte sur le travail, non sur la personne de l'étudiant. Une évaluation négative d'un travail ne signifie pas que l'étudiant est mauvais, paresseux, incompétent, stupide. Elle ne signifie pas que l'examinateur aime ou n'aime pas l'étudiant.

    3) La liberté de l'étudiant ne va pas jusqu'à empêcher l'examinateur de faire une évaluation. L'étudiant reste libre devant l'évaluation dans la mesure où il parvient à s'accepter lui-même comme personne. Il peut attacher de l'importance à l'évaluation. Il peut lui dénier toute valeur ou l'accepter et s'élever au-dessus.

    4) L'étudiant n'a pas besoin de l'évaluation pour être motivé. C'est-à-dire qu'il ne travaille pas pour obtenir une mention ou un grade. Il travaille en vue du meilleur accomplissement de lui-même.

    5) Le professeur ne se sent pas la mission d'évaluer les gens. Sa principale fonction consiste à créer une atmosphère dans laquelle étudiants et professeurs soient libres de faire des découvertes sur eux-mêmes et sur le comportement humain. D'autre part, il respecte la maturité de l'étudiant et sa capacité de rester libre devant l'évaluation et de ne pas être indûment influencé par elle, en sorte que le professeur n'est pas contraint de retenir son évaluation. Il n'a pas besoin d'utiliser toutes sortes de ménagements à ce propos.

    Méthodes d'évaluation. Les détails de chaque système d'évaluation seront expliqués dans chacune des sections par les assistants. Le principe général accepté par tous les examinateurs prévoit que l'évaluation tiendra compte de la qualité et de la quantité de ce qui aura été produit pendant l'année en vue d'atteindre les objectifs définis par l'étudiant lui-même. Pour mettre ce principe en pratique, il sera constitué un dossier destiné à recueillir les travaux de l'année de chaque étudiant. Lorsqu'un assistant sera en mesure d'effectuer l'évaluation finale de l'année, il s'assiéra avec, devant lui, le dossier de l'étudiant. Il aura devant les yeux la déclaration de l'étudiant sur ses objectifs de l'année, les résultats des réponses "opérantes" fournies par l'étudiant (examens écrits, rapports, expérimentations, etc.) ainsi que l'évaluation finale faite par l'étudiant lui-même sur son travail. Les divers examinateurs ont choisi parmi l'une des trois méthodes suivantes : 1) la simple addition des points ; 2) l'évaluation globale ; 3) une combinaison de 1 et 2. L'addition des points implique que le professeur ait au préalable indiqué la répartition des points pour chacune des réponses. Par exemple, il peut avoir dit qu'il y a un point pour toute réponse correcte à un examen au cours de l'année, un maximum de 50 points pour chaque expérimentation, un maximum de 50 points par recension d'article de revue, un maximum de 100 points pour les auto-évaluations, 2 points pour chaque présence au cours.

    L'avantage de ce système est que : a) il indique plus clairement à l'étudiant le système de notation utilisé par l'examinateur ; b) il facilite la comparaison au sein du groupe et entre les groupes, puisque les points peuvent être additionnés et placés sur une courbe ; c) les évaluations se poursuivent tout au long de l'année, ce qui permet à l'étudiant de savoir à tout moment où il en est (une espèce de "feedback"). Par exemple, l'examinateur peut donner 20 points pour une expérimentation faible et 30 ou 40 pour une expérimentation de meilleure qualité. Une des difficultés du système des points, c'est la répartition convenable des points entre la qualité du travail et la quantité.

    Certains professeurs ont préféré l'évaluation globale. Ils estiment avantageux d'étudier le dossier de l'étudiant, d'examiner les objectifs qu'il s'est fixés, de lire les rapports des travaux qu'il a exécutés en connexion avec ces objectifs, de lire son auto-évaluation et d'aboutir ainsi à une image globale de son travail.

    Quel que soit le système choisi - points ou évaluation globale - tous les examinateurs, qui utilisaient de toute manière le dossier des travaux, ont pris pour hypothèse que l'évaluation ainsi faite est plus valable pour prédire la créativité et la production future de l'étudiant que ne le sont les résultats des examens de type objectif portant sur les connaissances et où le facteur mémoire joue un rôle considérable. L'examinateur a devant lui le résultat, le produit des efforts créatifs de l'étudiant.

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  • La ville est bloquée ce matin par une pluie verglaçante,

    Tout le monde sort sur le pas de sa porte,

    Et trouve la situation assez hilarante,

    Une façon de se dire bonjour en quelque sorte.

    Je refais du café chaud,

    Et tape cet article dans mon bureau !

    J'attends que "Dame Nature" me donne le feu vert,

    Pour ne pas tomber par terre !

    Jack


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  • Une nouvelle année qui commence !
     
    Par quelques jours dans la neige,
    Loin du bruit, de la foule,
    Face à un décor changeant toutes les cinq minutes,
    Avec quelques livres comme compagnons, des amis proches comme complices,
     
    Un bon début d'année.
     
    Meilleurs Voeux à Vous, lectrices et lecteurs de la Toile !
     
    Jack

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